L'Armée du Phoenix
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 L'HISTOIRE DU QUIDDITCH

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AuteurMessage
Emeraude Fraser




Messages : 12
Date d'inscription : 19/10/2020

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MessageSujet: L'HISTOIRE DU QUIDDITCH   L'HISTOIRE DU QUIDDITCH EmptyJeu 12 Nov - 16:34

Le jeu des marais de Queerditch

Nous devons notre connaissance de l’origine des règles du Quidditch aux écrits de Gertie Keddle, une sorcière qui vivait au XIe siècle, en bordure des marais de Queerditch. Fort heureusement pour nous, Gertie Keddle tenait un journal aujourd’hui conservé au musée du Quidditch de Londres. Les extraits que nous reproduisons ci-dessous ont été transcrits en langue moderne à partir du texte original rédigé dans un saxon à l’orthographe défaillante.

"Mardi. Chaud. Ces maudits rustres venus de l’autre côté des marais ont repris leur jeu stupide sur des balais volants. Une grosse boule de cuir est tombée dans mes choux.
Mardi. Humide. Ils ont une nouvelle boule qu’ils lancent les uns aux autres et se démènent tels démons en furie pour la jeter sur les arbres aux deux bouts des marais.
Mardi. Venteux. Ils ont maintenant deux lourdes pierres qui volent autour d’eux en essayant de les jeter à bas de leurs balais."

En dehors du fait qu’elle ne connaissait qu’un seul jour de la semaine, ces extraits nous en apprennent beaucoup plus long que n’aurait pu le penser Gertie Keddle. Tout d’abord, la balle qu’elle voit atterrir parmi ses choux était en cuir, tout comme le Souafle moderne – sans nul doute, la vessie gonflée qu’on utilisait dans les jeux de balai de l’époque – il s’agit apparemment d’une façon primitive de marquer des buts. Enfin, elle nous donne un aperçu de ce qu’étaient les ancêtres des Cognards.

On ne trouve plus aucune allusion au sport pratiqué dans les marais de Queerditch jusqu’au siècle suivant, où un sorcier du nom de Goodwin Kneen prend la plume pour écrire à un cousin norvégien prénommé Olaf. Kneen habitait le comté du Yorkshire, ce qui montre à quel point ce sport s’était répandu à travers tout le royaume au cours des cent années qui suivirent le premier témoignage de Gertie Keddle. La lettre de Kneen est conservée dans les archives du ministère norvégien de la Magie. Nous la reproduisons dans une traduction en langage moderne.

"Nous avons eu grand amusement à une partie de Kwidditch samedi dernier mais la malheureuse Gunhilda qui était affligée par son mal ne pouvait jouer comme pourchasseur et il fut demandé à Radulf le forgeron de prendre sa place. Un Cognoir a heurté Radulf à la tête par la faute du vieil Ugga trop lent à brandir sa massue. Les nouveaux tonneaux où l’on marque les points ont fait bel usage. Ils étaient trois attachés sur des pieux à chaque extrémité."

Nous voyons ainsi comment le jeu a progressé en un siècle. Normalement, il était prévu que l’épouse de Goodwin joue au poste de « pourchasseur » – sans doute l’ancien terme qui désignait le poursuiveur. Le« Cognoir» (devenu Cognard) qui frappa Radulf le forgeron aurait dû être détourné par Ugga, lequel jouait de toute évidence au poste de batteur, puisqu’il était équipé d’une massue. Les buts ne sont plus constitués par des arbres mais par des tonneaux fixés sur des pieux. Toutefois, il manque encore un élément essentiel : le Vif d’or. L’apparition de la quatrième balle du Quidditch ne remonte qu’au milieu du XIIIe siècle et se produisit d’une manière bien étrange.



L’apparition du Vif d’or

Depuis le début du XIIe siècle, la chasse au vivet était très répandue dans le monde des sorciers. Le vivet doré est aujourd’hui une espèce protégée mais, à l’époque, c’était un oiseau commun dans le nord de l’Europe.

La taille minuscule du vivet alliée à sa remarquable agilité en vol et à sa faculté d’éviter les prédateurs en faisait un gibier très difficile à attraper et ceux qui parvenaient à le capturer en tiraient d’autant plus de prestige.

La chasse au vivet était à bien des égards contestable. Tout sorcier de bon sens ne peut que déplorer la destruction, au nom du sport, de ces petits oiseaux paisibles. Par surcroît, la chasse au vivet se pratiquait en plein jour et augmentait de ce fait, plus que toute autre activité extérieure, les risques que des Moldus aperçoivent des balais volants. Le Conseil des sorciers de l’époque fut cependant incapable de modérer l’enthousiasme suscité par ce sport – en vérité, il apparaît que le Conseil lui-même n’y voyait pas grand mal comme nous allons le constater.

La chasse au vivet finit par croiser le chemin du Quidditch en 1269 lors d’une partie à laquelle assistait le chef du Conseil des sorciers en personne, Barberus Bragge. Selon dame Rabnott, Bragge avait apporté à la partie de Quidditch un vivet enfermé dans une cage en annonçant qu’il offrirait une récompense de cent cinquante Gallions au joueur qui parviendrait à attraper l’oiseau au cours de la rencontre.

L’idée que le chef Bragge avait eue ce jour-là allait changer à jamais la nature du Quidditch. Des vivets dorés furent bientôt lâchés au début de toutes les parties de Quidditch, un joueur de chaque équipe (le chasseur) ayant pour unique tâche de l’attraper. Lorsque l’oiseau était tué, la partie prenait fin et l’équipe du chasseur victorieux se voyait attribuer cent cinquante points supplémentaires, en souvenir des cent cinquante Gallions promis par le chef Bragge.

Vers le milieu du siècle suivant, cependant, le nombre des vivets dorés avait tant diminué que le Conseil des sorciers, que dirigeait alors Elfrida Clagg, dont l’esprit était beaucoup plus éclairé, en fit une espèce protégée, interdisant tout à la fois de le tuer et de l’utiliser lors des parties de Quidditch.

L’invention du Vif d’or est attribuée à un sorcier du nom de Bowman Wright, de Godric’s Hollow. Tandis que, à travers tout le pays, les équipes de Quidditch cherchaient des oiseaux de substitution, Wright, qui était un habile ensorceleur de métaux, entreprit de créer une balle imitant le comportement et la façon de voler du vivet doré. Ses efforts furent couronnés de succès, comme en témoignent les nombreux rouleaux de parchemin qu’il laissa à sa mort (aujourd’hui propriété d’un collectionneur privé) et qui contenaient la liste des commandes reçues de tout le pays. Le Vif d’or, ainsi que Bowman appela son invention, était une balle de la taille d’une noix qui pesait exactement le même poids qu’un vivet. Ses ailes d’argent étaient équipées de jointures rotatives qui imitaient les articulations de l’oiseau et lui permettaient de changer de direction avec la même vitesse fulgurante et la même précision que son modèle vivant. À la différence du vivet, toutefois, le Vif d’or avait été ensorcelé de telle sorte qu’il ne puisse dépasser les limites du terrain. On peut affirmer que l’introduction du Vif d’or a marqué la fin du processus d’évolution commencé trois cents ans plus tôt dans les marais de Queerditch. Ce fut la véritable naissance du Quidditch.
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