Divers documents établissent que les sorcières et les sorciers d’Europe utilisaient déjà des balais volants en l’an 962 de notre ère.
A vrai dire, aucun sortilège ne permet à un sorcier de voler sous sa forme humaine sans l’aide d’un objet. Les quelques Animagi capables de se transformer en créatures ailées sont très rares. La lévitation, bien sûr, est très répandue mais nos ancêtres ne pouvaient se contenter de s’élever d’un mètre ou deux au-dessus du sol. Ils étaient plus ambitieux.
En effet si les sorciers devaient posséder chez eux un objet leur permettant de voler, il fallait nécessairement choisir quelque chose de discret qui soit facile à dissimuler. Le balai était idéal pour cela. Toutefois, les premiers balais qui furent ensorcelés pour les transformer en objets volants n’étaient pas sans défauts.
Un balai médiéval que l’on peut voir au musée du Quidditch de Londres nous permet d’avoir une idée précise des désagréments subis par les premiers sorciers qui volaient. Constitué d’un épais manche en bois de frêne noueux sans la moindre couche de vernis et de brindilles de noisetier grossièrement nouées à une extrémité, il est totalement dépourvu de confort et d’aérodynamisme. Les sortilèges dont il est doté sont également rudimentaires : il ne se déplace que vers l’avant, à une vitesse constante, et ne peut rien faire d’autre que monter, descendre et s’arrêter.
À cette époque, les familles de sorciers fabriquaient elles-mêmes leurs propres balais. Au XIIe siècle, cependant, les sorciers avaient appris à pratiquer le troc, si bien qu’un fabricant de balais plus habile que les autres pouvait les échanger contre les potions qu’un voisin préparait mieux que lui. Lorsque les balais furent devenus plus confortables, on commença à les utiliser pour le plaisir de voler plutôt que comme un simple moyen de transport permettant de se rendre d’un point à un autre.
Mais en effet ce sont des sortilèges appliqués aux balais qui les rendent plus confortables et performants.
Le sortilège de Coussinage fut en effet inventé par Elliot Smethwyk en 1820. En effet comme son nom l'indique, il semblerait que la personne ne s’assoie pas directement sur le manche. La plupart des illustrations dans les livres montrent le sorcier assis quelques centimètres au-dessus du balai. C’est le résultat ce sortilège.
Notez bien que les balais sont donc des objets enchantés. Ils semblent même être semi-intelligents. Les plus perfectionnés ont l’air d’anticiper les désirs.
Les autres sortilèges appliqués aux balais sont : le sortilège de freinage, de catapultage, antivol, un sortilège de correction de trajectoire ou encore un vernis anti-maléfices !
